Non, ce n'est pas le cas, monsieur le ministre de l'agriculture. Cela signifie que nous souhaiterions des clauses miroirs : si les antibiotiques destinés à augmenter la productivité sont interdits en France, qu'ils le soient également à l'importation ; si les farines animales étaient interdites ici, qu'elles le soient aussi à l'importation ; si les hormones étaient interdites ici, qu'elles le soient à l'importation ; si l'atrazine était interdite ici, qu'elle le soit à l'importation. Ce serait passer du libre-échange au juste échange ce qui, pour l'instant, n'est absolument pas garanti. Chaque jour, en la matière, il se produit autre chose.