Il prévoit que la République « associe la nation aux choix technologiques majeurs de notre société. » Il fait écho à une demande simple de la convention citoyenne pour le climat qui réclamait un moratoire sur la 5G, tant qu'on ne connaîtrait pas le résultat d'un certain nombre d'études sur l'impact sanitaire et environnemental de cette technologie.
Alors que ce moratoire ne faisait pas partie des trois « jokers » que le Président de la République a opposés aux 149 propositions de la convention citoyenne, il n'aura pas lieu. À vrai dire, toutes les technologies s'imposent, en général, dans le pays sans véritable débat. Du reste, un débat sur la 5G n'aurait pas forcément conduit à son refus, mais plutôt à s'interroger sur ses usages, notamment sur les progrès qui pourraient être accomplis : est-ce que ça profitera à la médecine, à la voiture autonome ? Voulons-nous recourir à la télémédecine ? Voulons-nous passer à la voiture autonome ?
Alors que les grands choix technologiques organisent notre société dans une large mesure, ils ne font pourtant pas l'objet de débats ni dans cette assemblée ni en dehors.