Monsieur le ministre, je le redis, nous participons à un débat constitutionnel ; cela n'arrive pas tous les jours. Il se trouve que c'est un débat à l'initiative du Gouvernement, dont on peut penser qu'il ira à son terme. C'est donc une occasion que nous devons saisir. C'est sans doute la dernière fois que nous pouvons discuter de ces sujets avant la fin de la législature.
Pour ma part, je veux parler de la charte européenne des langues régionales, car vous n'avez rien fait pour faire progresser ce dossier ! M. Blanquer manifeste même une hostilité personnelle à leur égard – on ne sait pas très bien pourquoi – , en particulier à l'égard du breton. Je le regrette, et nous comptons dénoncer cette situation le samedi 13 à 13 heures 13, à Quimper, …