Les portiques à ondes millimétriques (POM) ont, à l'exception de Fresnes, été placés dans des établissements pour peine, où les mouvements des détenus sont sans commune mesure avec ceux d'une maison d'arrêt. Les premiers ont été installés en 2011 et j'ai demandé qu'un bilan soit dressé de leur utilisation dans les onze établissements qui en sont équipés. Se pose en effet la question de la pertinence d'en maintenir un dans une maison d'arrêt comme celle de Fresnes, compte tenu du caractère extrêmement intrusif des fouilles qu'ils impliquent et du temps qu'elles prennent, puisqu'ils ressemblent davantage aux portiques de contrôle des aéroports qu'aux portiques positionnés à l'entrée de l'Assemblée nationale – ils sont dotés d'un scanner qui permet de détecter de manière beaucoup plus fine des éléments, y compris non métalliques. Une réflexion est en cours sur la façon dont ils sont utilisés et sur l'opportunité de faire évoluer leur doctrine d'emploi.