Ainsi, les assises de l'outre-mer, la conférence nationale des territoires, les états généraux de l'alimentation et de l'agriculture, les états généraux des comptes de la nation seront des moments où les acteurs – représentants syndicaux, responsables d'association, associations d'élus – évoqueront avec le Gouvernement, mais aussi entre eux, quelles semblent être les meilleures solutions et comment nous pouvons prendre des décisions intelligentes. Je pense qu'il s'agit là d'une bonne méthode. Elle n'est pas d'une originalité considérable, mais elle a fait ses preuves !
Ensuite, mesdames et messieurs les députés, vous délibérerez au sein de cette assemblée. Chacun aura alors du temps – fixé par le règlement de l'Assemblée nationale – pour échanger, et c'est très bien ainsi.
En guise de réponse, sans doute incomplète, je formulerai quelques remarques. La première concerne le choix de recourir à des ordonnances pour transformer le code du travail. Certains ont exprimé leur opposition. Si l'on peut facilement comprendre la position de certains, d'autres réactions peuvent surprendre. Que MM. Mélenchon et Jumel soient opposés aux ordonnances n'est en rien anormal : depuis 1958, cet instrument leur a toujours paru comme bridant la capacité du Parlement à discuter de la norme générale qu'est la loi.