Je tiens à lever toute ambiguïté sur le but de cette motion de rejet préalable : elle se veut d'abord un plaidoyer, que j'adresse à tous les députés présents dans l'hémicycle et au Gouvernement, pour enrichir substantiellement la proposition de loi visant à démocratiser le sport en France. Elle n'est autre qu'un appel à prendre toutes les mesures nécessaires pour sauver le sport français ; il n'y aura pas d'autres occasions au cours de cette législature : c'est le moment ou jamais ! L'appel que je vous lance est une invitation à améliorer le texte, afin de nous hisser à la hauteur des enjeux – si, toutefois, cela s'avère possible en séance publique. Je rappelle en effet qu'un tiers des amendements déposés en commission sont tombés au titre de l'article 40 de la Constitution, pour irrecevabilité financière, ainsi qu'au titre de l'article 45, pour absence de rapport direct avec les dispositions de la proposition de loi.