Les députés communistes regrettent que nous débouchions sur une proposition de loi aussi réduite, alors que nous avions une formidable occasion de renforcer notre modèle sportif – la première depuis le début du quinquennat. L'obtention des Jeux olympiques et paralympiques aurait dû être un moteur pour amorcer une réforme structurante du sport en France. Lancer un grand plan de développement des pratiques, renforcer le service public du sport en créant un ministère puissant et une administration « jeunesse et sports » aux missions retrouvées, renouveler le partage des missions de service public avec les fédérations, renforcer les collectivités territoriales en moyens humains et financiers pour développer des politiques sportives dans les territoires : voilà un résumé de ce que nous attendions de la loi « sport et société » qui nous était promise.
Au lieu de cela, le budget du ministère des sports a été drastiquement diminué lors des deux premiers exercices budgétaires. Nous avons voté à l'aveugle, fin 2018, le transfert des crédits du CNDS – Centre national pour le développement du sport – à la nouvelle Agence nationale du sport, alors même que celle-ci n'était pas encore créée. Puis, en avril 2019, l'agence a vu le jour et ses missions ont été définies, sans que l'on sache ce qu'il restait réellement du ministère des sports. En effet, celui-ci a perdu son statut de ministère de plein exercice pour être rattaché à celui de l'éducation nationale.
Le 22/03/2021 à 10:43, Laïc1 a dit :
Moi ce que j'aime bien, c'est qu'à notre époque on ose se dire "communiste" sans aucune honte, en toute décontraction...
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui