Le travail mené depuis trois ans a permis de créer l'Agence nationale du sport et les maisons sport-santé, mais également de lancer le plan aisance aquatique et le programme « savoir rouler à vélo ». Tel est également le sens des initiatives comme le « Parlement du sport », et des différents rapports d'information rendus sur tous les bancs, ou encore des deux groupes d'études parlementaires dédiés au sport.
Je vous dirai, reprenant un célèbre propos de Louis Pasteur, « permettez-moi de vous révéler le secret qui [nous] a conduits à atteindre [notre] but : [notre] force repose uniquement sur [notre] ténacité ».
Tenaces, nous l'avons été dans notre volonté de faire évoluer le système sportif français. Le modèle relativement simple des années 1960 et 1970 s'est complexifié, en raison de la massification de la pratique sportive – féminine notamment – , et de l'émergence de nouvelles pratiques. Ce phénomène s'est d'ailleurs intensifié, conduisant à la nécessité de réformer ce modèle.
Tenaces, nous l'avons également été quand il s'est agi de tirer les enseignements de la crise sanitaire, qui a profondément atteint le monde sportif, en particulier le milieu associatif.
Nous avons été tenaces et nous y voilà, mes chers collègues : après un passage en commission qui a permis d'enrichir et consolider le dispositif initial, le texte est aujourd'hui présenté à la représentation nationale. C'est un honneur pour le Parlement, une preuve de la vitalité de notre démocratie représentative qui témoigne d'une majorité au travail…