aimer le sport, le défendre et vouloir dénoncer le fait que beaucoup d'amendements passent à la trappe, sans être pour autant caricatural. Je dirai pour ma part les choses de façon un peu plus simple. La gestation de ce texte a été assez longue et nous avons eu beaucoup de difficultés à le faire inscrire à l'ordre du jour de notre assemblée, mais nous y sommes parvenus.
Son titre II a pour ambition d'améliorer la gouvernance des fédérations. En commission, nous avons défendu un amendement, jugé recevable, visant à faire en sorte que chacune des fédérations dispose d'une commission des athlètes de haut niveau – c'est le cas aujourd'hui dans cinq d'entre elles – et que deux de leurs représentants, une femme et un homme, siègent dans les instances dirigeantes avec voix délibérative. Il a presque été adopté mais il a malheureusement été rejeté, à la suite d'un regrettable incident. Quand nous l'avons redéposé en vue de la séance, il a été déclaré irrecevable au titre non pas de l'article 45 de la Constitution, mais de son article 40. Le Gouvernement n'y est donc pour rien : c'est vraiment un problème interne à notre assemblée. Je ne vois pas en quoi le fait de créer une commission des athlètes de haut niveau au sein des fédérations coûterait de l'argent à l'État. C'est ridicule !