Les fédérations sont indépendantes : elles sont certes financées pour partie avec des crédits d'État, mais aussi avec des crédits qu'elles vont chercher elles-mêmes. La création de ces commissions des athlètes ne pèserait pas sur les finances publiques. Il est essentiel que ces sportifs et sportives de haut niveau puissent être représentés dans les instances de leurs fédérations pour veiller aux conditions de déroulement de leur carrière, mais aussi de leur après-carrière. On se soucie très peu de ce qu'ils deviennent alors qu'ils consentent des sacrifices pendant dix ou vingt ans pour porter les couleurs de notre drapeau et faire rayonner la France partout dans les compétitions nationales, européennes et internationales.
Que cet amendement ait été déclaré irrecevable reste incompréhensible et j'espère que dans les minutes ou les heures qui viennent, nous trouverons une solution pour faire entendre la voix de ces sportifs de haut niveau. Cette proposition ne sort pas de notre chapeau, elle a été travaillée par les athlètes depuis des mois et validée lors de l'assemblée générale du Comité national olympique sportif français du 25 janvier dernier. La représentation nationale doit pouvoir en débattre.