Nous savons quel sera le prix à payer en termes de santé publique. Depuis un an, 20 % des 18-30 ans ont totalement arrêté de faire du sport, et les jeunes n'atteignent pas les soixante minutes d'activité physique quotidiennes recommandées par l'OMS. Nous avons déjà une guerre à mener pour détacher nos gosses, quand on en a, des écrans ; maintenant, il est devenu quasiment impossible de leur faire faire du sport.
Dans nos amendements, nous avons demandé qu'en cas de crise sanitaire, les restrictions ne s'appliquent pas à la pratique sportive des enfants et que le nombre de personnes rassemblées pour faire du sport en plein air ne soit pas limité à six. Au-delà de la proposition de loi, le minimum du minimum pour nous, c'est d'obtenir très rapidement la levée des restrictions sur le sport individuel en plein air après dix-huit heures. Une dame m'a écrit pour me dire qu'à l'heure du déjeuner, avant, elle faisait sa course et que, maintenant, elle doit faire ses courses, faute de pouvoir s'en occuper après dix-huit heures. C'est un problème urgent.