Le seul texte de la législature consacré à cette profession ne propose aucune mesure en ce sens et entérine donc le statu quo selon lequel ce métier est avant tout un métier féminin.
J'ajoute que le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes estime que « l'usage du féminin clarifie un texte puisqu'il permet de comprendre qu'on y évoque aussi des femmes ».
Quant à l'intitulé « assistante maternelle », en réalité, aucun des deux termes ne convient, puisque la fonction occupée par ces professionnels n'est pas maternelle, mais parentale ; en outre, ce n'est pas une simple place d'assistants qu'ils tiennent quand ils s'occupent d'un enfant toute la journée en l'absence du père et de la mère. Il conviendrait donc de récrire le titre afin d'exprimer clairement cette reconnaissance et, pourquoi pas, de choisir l'intitulé « éducatrice de jeunes enfants ».