Dans sa rédaction initiale, l'article 1er, qui visait à créer une profession médicale intermédiaire, avait suscité de terribles controverses. Nous l'avions tous critiqué avant que le Sénat ne le supprime, au motif qu'une première évaluation du travail des infirmiers en pratique avancée avait été votée en 2018-2019, dans le cadre de la loi Ma santé 2022.
Sachant qu'on ne compte aujourd'hui encore que quelque 500 personnes en IPA, les sénateurs ont probablement considéré qu'il était encore trop tôt pour se pencher sur le sujet et qu'au lieu de remettre dans six mois un rapport dressant un état des lieux de l'exercice en pratique avancée, il valait mieux laisser du temps au temps et permettre aux IPA de se développer dans tous les domaines. Dans ces conditions, il semble difficile de valider l'article 1er.