La commission ne s'est pas prononcée sur cet amendement de suppression. À titre personnel, je suis convaincue qu'en définitive, la rédaction de l'article 1er bis AA ne satisfait pas les préoccupations des infirmières anesthésistes. Et je regrette à nouveau que nous ayons abandonné, en première lecture, l'idée de créer une profession médicale intermédiaire – une idée que les différents groupes d'opposition semblent désormais défendre après l'avoir d'abord rejetée – parce que les compétences et le degré d'autonomie des IADE, à l'instar d'autres professions – je pense notamment aux infirmières de bloc opératoire – justifieraient qu'ils relèvent de cette catégorie. Nous devons donc absolument avancer sur la question des professions médicales intermédiaires, quel que soit le nom qu'on leur donne, et sur le statut des professionnels en pratique avancée, dans lequel les IADE pourraient trouver toute leur place. Mais je ne crois pas que la rédaction actuelle de l'article leur soit d'une grande aide.