Je souhaiterais insister sur l'évolution des IST dans la population. Depuis dix ans, le nombre d'infections à chlamydia et à gonocoque a selon Santé publique France, augmenté de plus de 10 % depuis 2012, majoritairement chez les jeunes de 15 à 24 ans, avec des conséquences parfois très lourdes en matière de fertilité. Il s'agit d'infections extrêmement contagieuses et nous proposons donc que les sages-femmes puissent dépister les IST non seulement chez les femmes mais également chez leurs partenaires, de manière à assurer la prévention et le traitement éventuel.
L'amendement no 111 vise à autoriser les sages-femmes à dépister les risques d'atteinte du foetus par des maladies génétiques héréditaires, comme la drépanocytose, grâce à la prescription d'un bilan sanguin au conjoint, afin de vérifier s'il est porteur de la maladie.
En outre, pour une prise en charge optimale de la grossesse, le dépistage des IST doit être possible également chez le père de l'enfant à naître.