Nous partageons les préoccupations exprimées à l'article 2 nonies, lequel vise à améliorer l'accès aux soins en orthophonie, et le Gouvernement est favorable à ce que l'orthophoniste puisse adapter, dans le cadre d'un renouvellement, les prescriptions médicales datant de moins d'un an, ce qui facilitera le parcours de soins de leurs patients.
En revanche, compte tenu de la variabilité et parfois de la gravité des pathologies pouvant entraîner des troubles du langage chez l'enfant et chez l'adulte, l'accès à l'orthophoniste doit continuer à intervenir après un diagnostic médical, sauf situation d'urgence. Pour améliorer l'accès aux soins, d'autres voies relatives aux capacités de formation, aux mesures d'attractivité dans les établissements hospitaliers et à la télé-expertise sont travaillées par le Gouvernement. C'est pourquoi l'amendement que propose le Gouvernement vise à maintenir l'accès à l'orthophoniste sur prescription médicale.