Sur ce point précis du texte, nous étions parvenus à un accord entre députés et sénateurs de tous bords.
Les enfants sont de plus en plus nombreux à avoir des difficultés à l'école, et c'est souvent là que l'on identifie des problèmes justifiant l'intervention d'un orthophoniste. On dit ensuite aux parents : « Il faut passer par le médecin. » Ils vont donc voir le médecin pour obtenir une prescription, ce qui est, en règle générale, une perte de temps. Les médecins ne voient pas d'inconvénient à l'accès direct puisqu'un compte rendu obligatoire leur parvient, ce n'est donc pas un problème. Dans d'autres situations, il pourrait y avoir besoin d'une prescription initiale, mais dans ce cas précis, je pense sincèrement que l'article va dans le bon sens.
J'ai senti l'avis défavorable – un peu masqué, étant donné le contexte – d'un certain nombre de collègues, et j'espère que nous pourrons maintenir l'article 2 nonies. J'invite Mme la ministre à retirer son amendement.