Ce texte apporte deux choses. D'une part, la codécision du directeur de l'hôpital et du président de la CME, très attendue par les acteurs de terrain, place la décision des soignants au même niveau que la décision administrative : nous nous félicitons tous de cette avancée. D'autre part, nous essayons de donner à l'échelon du service davantage d'importance, en conférant une valeur législative à la nomination du chef de service, ce qui constitue également un progrès important.
S'agissant de nommer les chefs de service, vous voulez ajouter un troisième décideur : le directeur de l'UFR ou autre composante universitaire, voire pour certains le président de l'université. Or nous ne nous situons pas à l'échelon du pôle, les chefs de pôle étant d'ores et déjà nommés en concertation avec le directeur de l'UFR, mais à un échelon inférieur, celui du service, c'est-à-dire de l'organisation interne de l'hôpital. Je ne vois donc pas pourquoi introduire une troisième personne dans cette procédure de codécision, lorsqu'il n'est déjà pas si facile de s'entendre à deux. Avis défavorable.