Nous souhaitons, par ce texte, remédicaliser la gouvernance. Or ce n'est pas ce que l'on ferait en donnant le dernier mot aux directeurs des établissements : on accorderait un poids plus important à la décision du directeur. Les mesures issues du Ségur de la santé, réclamées par les soignants – que l'on peut entendre tous les jours sur les chaînes de télévision – , doivent absolument leur permettre d'être codécideurs. En effet, ils sont proches des malades et connaissent l'activité de soins. On ne peut pas accorder plus d'importance au directeur ; les désignations doivent faire l'objet d'une véritable codécision. Avis défavorable.