Monsieur le secrétaire d'État, l'organisation actuelle fait que sur le terrain, représentants des CME et représentants des commissions de soins infirmiers et autres instances paramédicales se rencontrent systématiquement et discutent, ce qui est absolument nécessaire. Avec la modification proposée à l'article 6, je redoute que l'option ne devienne vite une obligation. Or il y a des établissements où cette fusion aboutirait à créer de véritables auberges espagnoles avec, d'un côté, des médecins et des chirurgiens désireux de parler des problèmes médicaux et, de l'autre, des professionnels des soins infirmiers souhaitant évoquer des sujets de nature différente. Attention à ce glissement vers l'obligation, qui m'inquiète.