Défavorable, madame la présidente.
Il est évident, monsieur Perrut, que les élus locaux jouent un rôle fondamental face à la crise sanitaire, confirmant, s'il en était besoin, l'importance de leur rôle dans la politique de santé. Certains d'entre eux sont d'ores et déjà, M. Door l'a très bien dit, présents au sein des conseils de surveillance en tant que personnalités qualifiées, comme peuvent d'ailleurs l'être les parlementaires – c'est le cas, je crois, d'un certain nombre d'entre vous.
Il est évident que les parlementaires ont toute légitimité à être associés à la stratégie territoriale de santé. Non, vous n'êtes pas hors-sol, monsieur Bazin : vous êtes au contact du directeur d'établissement, et pas seulement ; vous savez prendre votre téléphone pour défendre les intérêts des établissements de votre territoire. Cela étant, nous partageons le même souci d'efficacité et d'opérabilité. Or certains départements comptent trente parlementaires : faudrait-il que trente parlementaires intègrent le conseil de surveillance ?