Cet amendement du groupe d'études sur le sport a été cosigné par de nombreux députés d'à peu près tous les groupes. Il s'inspire d'échanges que nous avons eus à l'occasion de nos nombreuses auditions mais également de travaux parlementaires nombreux et constants ; je pense notamment au rapport de Régis Juanico et Pascal Deguilhem de 2016 et au rapport que nous avons remis, la sénatrice Françoise Gatel et moi-même, au Premier ministre en 2019.
Il vise deux objectifs, dans la perspective de développer le sport et les activités sportives. Premier objectif : permettre aux collectivités locales qui le souhaitent de mettre en place un « conseil local des activités physiques et sportives », c'est-à-dire une instance qui prolongerait l'action de l'Agence nationale du sport et des conférences régionales du sport – CRS – qui se mettent en place dans les régions, sur le terrain, c'est-à-dire là où se développent les activités de façon pragmatique et efficace.
Second objectif : mettre l'accent sur le parcours sportif de l'enfant, car c'est dès le plus jeune âge que l'on crée l'habitus sportif et nous devons donc porter une attention particulière aux plus jeunes.
Cet amendement n'oblige à rien ; il permet, dans le respect de la libre administration des collectivités locales.