Les trois amendements visent tous à compléter le code de l'urbanisme.
Le no 35 rectifié cherche à prendre en considération le développement des mobilités douces qui représente un enjeu double, ayant trait à l'écologie mais aussi à l'activité physique. Il est ici question de démocratiser le sport ; or nos échanges montrent bien qu'il s'agit d'une question à la fois sociale et territoriale. C'est pourquoi nous souhaitons que « l'accès de toutes et tous à la pratique physique » soit inscrit parmi les équilibres urbains à respecter, afin que tous les territoires soient pourvus de structures et d'équipements susceptibles de répondre aux besoins des habitantes et des habitants. On sait combien l'accès aux équipements sportifs demeure très inégalitaire.
Le no 36 prévoit l'instauration de schémas départementaux des équipements sportifs, afin de répondre spécifiquement aux besoins existant dans chaque département. Certains départements en disposent déjà mais ce n'est pas le cas partout.
Enfin, le no 343 vise à compléter le premier alinéa de l'article L. 300-1 du code de l'urbanisme, qui présente les objectifs recherchés par les collectivités pour mettre en oeuvre un projet urbain cohérent et susceptible de répondre aux besoins de la population.
Les trois amendements sont donc cohérents les uns par rapport aux autres ; c'est pour cela que je les ai présentés ensemble.