Ce sont des amendements d'appel. Madame la ministre déléguée, l'an dernier, avec le Premier ministre Édouard Philippe, vous m'avez confié une mission sur l'organisation territoriale du sport, notamment par les conférences régionales du sport.
Au cours de cette mission, nous avons pu travailler sur le décret, alors en préparation, pour intégrer à la gouvernance régionale certains acteurs du monde économique, qui n'étaient initialement pas prévus.
Or, il est ressorti des nombreuses auditions menées dans le cadre de cette mission que différents acteurs n'étaient pas encore représentés au sein des conférences, ou insuffisamment. Je pense aux acteurs de la formation – la filière de la gestion et au développement des organisations sportives, la filière GDOS, par exemple – , aux sportifs non licenciés, qui sont aujourd'hui aussi nombreux que les sportifs licenciés mais n'ont pas de représentant, ou encore à certains acteurs très spécifiques du monde sportif ou économique – les acteurs de la montagne, par exemple, avec les moniteurs de ski.
Aujourd'hui, les conférences régionales du sport sont en train de s'installer un peu partout – encore récemment dans le Grand-Est et les Hauts-de-France – et on peut s'en féliciter. Cependant, il va falloir qu'elles perdurent, et il est donc un peu dommage de se priver d'acteurs qui ont très envie d'y participer.
Pour la remise du rapport, vous êtes venue dans ma circonscription, à Mâcon, madame la ministre déléguée. Ce fut l'occasion pour vous de rencontrer l'ensemble des acteurs du sport du département. Ils ont des sensibilités politiques différentes, mais ils ont su se regrouper pour représenter le monde du sport, comme ils se sont mobilisés pour obtenir le label Terre de Jeux 2024. Il serait vraiment dommage de ne pas donner suite à leur envie de participer aux conférences régionales du sport.
Je répète qu'il s'agit d'amendements d'appel, puisque la composition des conférences sera décidée par décret.