Pour les acteurs du sport, les fédérations, les ligues professionnelles, la difficulté est de trouver le juste équilibre entre la visibilité qu'ils entendent donner à leurs compétitions et les revenus qu'ils en tireront. Il importe d'offrir une meilleure visibilité au sport, non seulement masculin mais aussi féminin, ainsi qu'aux plus petits sports, car c'est ce qui permet aux fédérations de trouver des sponsors ou de conserver leurs partenaires privés.
L'équation n'est pas toujours simple à résoudre pour les acteurs sportifs, surtout lorsque les diffuseurs ne leur font pas beaucoup d'offres financières ; elle l'est encore plus lorsqu'ils proposent plusieurs disciplines à leurs adhérents, et pas seulement du sport masculin.
Comme Mme Goulet, nous sommes sensibles à la question de la publicité après vingt heures. Elle est d'autant plus importante que les Jeux olympiques seront diffusés sur les chaînes du service public en 2024, et que les compétitions sportives comportent des mi-temps et des plages durant lesquelles il serait possible d'insérer de la publicité. Nous sommes en discussion avec Mme la ministre de la culture à ce sujet.
Nous devons également réfléchir aux évolutions possibles de la liste d'événements d'importance majeure, établie conjointement par le ministère chargé des sports et celui de la culture. Il convient de la renforcer, notamment en ce qui concerne les compétitions féminines et les compétitions de parasport, réservées aux sportifs en situation de handicap. Nous souhaitons d'ailleurs organiser un nombre croissant de compétitions de parasport d'ici à 2024, pour habituer les spectateurs et les téléspectateurs à les suivre et à les comprendre.