Comme vous, monsieur Juanico, le Gouvernement est conscient de l'intérêt du statut de SCIC. La gouvernance de l'Agence nationale du sport correspond précisément à celle que le Gouvernement souhaite aujourd'hui voir appliquée dans le sport en général. C'est une gouvernance qui associe l'État, les entreprises, les collectivités locales et les mouvements sportifs. Elle se décline et ruisselle jusqu'aux associations de nouvelle génération qui vont, de fait, faire progresser et structurer le modèle associatif sportif vers l'économie sociale et solidaire. Ces associations auront désormais la possibilité de prétendre à de nouveaux financements à condition de s'engager dans des projets de développement de la pratique sportive et dans des projets en faveur du sport pour tous. Nous ne souhaitons pas que les SCIC empiètent sur les prérogatives des fédérations, s'agissant notamment de la gestion du sport de haut niveau. C'est la raison pour laquelle le Gouvernement formule un avis de sagesse sur l'amendement à condition qu'il soit sous-amendé.