Démocratiser le sport, c'est le rendre accessible à toutes et à tous, y compris aux personnes handicapées, comme cela a été dit tout à l'heure. C'était l'objet du titre I. Nos débats en commission puis en séance publique ont permis de concrétiser des avancées significatives. Je pense au sport scolaire, avec la création des alliances éducatives territoriales, qui permettront le développement d'associations sportives dans le premier degré, mais aussi au sport santé, avec l'élargissement de la prescription du sport sur ordonnance pour les malades chroniques, à l'initiative des praticiens spécialistes et pas seulement des médecins traitants.
Démocratiser le sport, c'est aussi faire en sorte que le fonctionnement des instances soit plus démocratique, paritaire et renouvelé. C'était l'objet du titre II. Nous avons répondu à une forte attente des sportifs de haut niveau, qui nous rendent fiers à l'occasion des grands rendez-vous internationaux : ils ont enfin leur place au sein des instances dirigeantes des fédérations.
Démocratiser le sport, c'est aussi veiller à ce que son écosystème soit le plus juste et le plus vertueux possible, pour garantir une redistribution équitable des ressources, pour le sport professionnel mais aussi et surtout pour le sport amateur. Avec le titre III, nous avons inscrit dans le marbre de la loi des dispositifs innovants et solides qui nous permettent de protéger les ayants droit et, plus largement, de préserver toute la solidarité de notre modèle. Protéger, c'est aussi moderniser, en permettant aux ligues professionnelles de créer des sociétés commerciales pour exploiter leurs droits audiovisuels : nous répondons ainsi à l'enjeu de la pérennité financière, tout en créant l'ensemble des grands-fous…