Les étudiants subissent massivement les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. Plus encore que d'autres, ils subissent également les conséquences psychologiques des mesures que nous avons été amenés à prendre pour faire face à la pandémie. Le Président de la République l'a dit, « c'est dur d'avoir 20 ans en 2020 ». C'est malheureusement aussi le cas cette année, car la pandémie reste très présente dans notre pays.
Depuis le début de la crise, le Gouvernement a déployé de nombreux dispositifs afin d'accompagner ces étudiants au quotidien. Pour répondre tout d'abord à la détresse financière de nombre de ces jeunes, vous avez depuis mars dernier versé de nombreuses aides directes aux étudiants boursiers et aux publics fragiles.
L'enjeu était également d'accompagner les étudiants, notamment sur le volet alimentaire. C'est ainsi que le 21 janvier dernier, le Président de la République a annoncé une mesure essentielle : l'instauration de repas à 1 euro dans les restaurants et cafétérias des CROUS pour tous les étudiants. C'était une mesure d'urgence primordiale, et le Gouvernement a une fois de plus répondu présent.
Face à la détresse psychologique, vous avez pris des mesures fortes, en particulier la création du chèque psy et le retour partiel des cours en présentiel dans les établissements d'enseignement supérieur afin de limiter au maximum l'isolement des étudiants.
Toutes ces mesures ont grandement contribué au soutien et à l'accompagnement des étudiants face à cette crise sans précédent. Dans quelle mesure les nouvelles restrictions sanitaires décidées par le Gouvernement dans certains départements auront-elles un impact sur le retour des étudiants en présentiel ? Au vu de la détresse dans laquelle se trouvent de nombreux jeunes, n'est-il pas nécessaire, en complément des mesures que vous avez prises, d'entamer dès à présent une réflexion plus large sur l'organisation des dispositifs d'accompagnement des étudiants ?