Vous avez raison : depuis un an, le Gouvernement apporte des réponses au fur et à mesure de la crise – vous en avez énoncé quelques-unes. En plus du fonds d'urgence qui a été créé, je souhaitais simplement rappeler que pour répondre à la situation particulière des étudiants, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche a revalorisé les bourses et gelé les frais d'inscription ainsi que – très récemment – les loyers CROUS. Vous évoquiez la nécessité de dispositifs d'accompagnement : elle a également créé 20 000 emplois étudiants de tuteurs et permis l'assouplissement des stages.
Vous avez par ailleurs souligné l'instauration des repas à 1 euro ; ils ont été élargis aux étudiants non boursiers, ce qui correspond à 3,5 millions de repas distribués à l'instant où je vous parle. La lutte contre la précarité menstruelle est aussi une de nos préoccupations et sur le plan psychologique, nous continuons évidemment à développer les chèques psy, dont vous avez évoqué la nécessité ; une plateforme numérique consacrée à ce sujet – santepsy. etudiant. gouv. fr – a d'ailleurs été lancée cette semaine pour accompagner les étudiants et les orienter vers des professionnels.
Vous avez aussi évoqué les conséquences du retour des étudiants au sein des universités dans les seize départements dans lesquels la situation sanitaire est plus grave. Notre mobilisation est totale et la ministre Frédérique Vidal s'est pleinement engagée pour que les étudiants puissent continuer à venir à l'université, dans le respect – bien entendu – des gestes barrières. Le retour sur les bancs de la fac doit permettre de rompre avec l'isolement qui commence à peser très lourdement sur ces jeunes ; il fait l'objet d'un travail sur le long terme et j'en profite pour saluer, au nom de la ministre, la mobilisation et le sérieux des étudiants dans cette période, ainsi que celles des enseignants qui les accompagnent.