Concernant Doctolib, le docteur Hamon a répondu à la question, à la fin de son intervention. Le Conseil d'État s'est prononcé : il ne m'appartient pas de remettre en cause la plus haute juridiction administrative, qui a jugé que l'hébergement des données par Doctolib ne posait aucun problème.
Nous n'avons pas fait de cadeaux à Doctolib : dans le cadre d'un marché public, Doctolib s'est vu attribuer, avec deux, puis trois autres prestataires de services, la gestion des rendez-vous de vaccination. Ainsi, les centres de vaccination ont le choix, Doctolib ne bénéficie pas d'un monopole.
Il est vrai que dans certains territoires, la gestion par Doctolib a été instaurée de manière très précipitée. La mobilisation générale a été rapide et importante, mais les difficultés rencontrées au début sont en train de se résorber.
Le système de prise de rendez-vous en ligne permet aux Français de réserver tous les jours, de manière massive, plus de 150 000 créneaux de primo-vaccination, sans avoir besoin de passer par le téléphone et de gérer une liste d'attente, ce qui serait très chronophage pour les personnels administratifs qui ont d'autres tâches à accomplir dans les centres de vaccination. Ce dispositif a donc des vertus.
Je répondrai rapidement aux autres questions…