Vous avez raison, l'outre-mer se caractérise par une spécificité en matière de niveau d'adhésion de la population à la vaccination et, par conséquent, de taux d'utilisation des doses ; c'est en tout cas ce que nous rapportent les acteurs locaux. Pour ces territoires – La Réunion, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane et Mayotte – , en raison de leurs contraintes et des conditions d'adhésion, nous avons fait le choix de la souplesse. Quand les acteurs locaux – les ARS et les préfets – , en lien avec les collectivités, ont fait remonter des demandes d'assouplissement de la stratégie vaccinale, nous les avons acceptées. Dans certaines zones, la cible a été élargie, soit aux personnes présentant des comorbidités mais dont l'âge est inférieur à celui où l'on vaccine en métropole, soit, dans le cas très spécifique de Mayotte, à tous les professionnels de première ligne, y compris les policiers et les personnels de l'éducation nationale.
Par ailleurs, le nombre de doses acheminées en outre-mer, notamment à La Réunion, sera augmenté. Nous avons espoir que, combinée à l'élargissement des cibles de vaccination, cette augmentation des doses disponibles produise un effet d'entraînement et donne envie d'aller se faire vacciner.
Soyez donc assuré que la demande de souplesse a été entendue, du moins par la task force interministérielle, et que nous resterons à l'écoute des territoires d'outre-mer s'il convient de faire à nouveau évoluer les choses.