Il y a donc trois raisons d'accomplir les réformes structurelles afin de réduire la dépense publique. C'est d'abord un impératif éthique : ne pas faire supporter aux générations futures la mauvaise gestion des finances publiques d'hier et d'aujourd'hui. C'est ensuite un impératif économique : ne pas ponctionner l'équivalent de la quasi-totalité de l'épargne des ménages français afin de financer un déficit de fonctionnement massif. C'est enfin un impératif politique : quel est le sens d'une démocratie dans laquelle, quelle que soit l'issue des élections, il n'existe que des marges de manoeuvre négatives ?