Présidente, ministres, collègues, les interventions des groupes dans ce débat sur la dette s'achèveront comme elles ont commencé, puisque vous entendrez par ma voix le même raisonnement et les mêmes mots d'ordre que ceux présentés par M. Fabien Roussel tout à l'heure. Lui et moi, sa formation politique et la mienne, sommes d'accord, au mot près, sur ce qu'il y a lieu de faire.
Pour commencer, nous sommes d'accord pour dire que la présentation de la dette est un sujet géré de manière idéologique. Il s'agit d'abord, et avant tout, de faire peur et de tétaniser les gens qui entendent qu'on compare la dette du pays à leur budget personnel – sauf sur un point, car la dette nationale est évaluée en pourcentage du PIB d'une année, alors que personne ne compare évidemment jamais les dettes d'un particulier à son salaire annuel.