La première solution, qui a été employée constamment, avec, je dois dire, beaucoup de constance et de régularité, de manière pavlovienne, consiste à dire : « Réduire la dépense publique est trop difficile, conduire des réformes de structure est trop compliqué, la seule solution pour rembourser la dette française est donc d'augmenter les impôts. » À tel point que, j'ai beau proclamer matin, midi et soir que nous n'augmenterons pas les impôts, les Français restent très sceptiques ; ils ont été tellement habitués à voir des augmentations systématiques d'impôts qu'ils se disent que nous les augmenterons au bout du compte. Je redis que, tant que j'occuperai le poste de ministre des finances, nous n'augmenterons pas les impôts des Français.