La dette française bénéficie d'une diversification excellente – les investisseurs sont variés tant du point de vue de la géographique que de celui de leur typologie – et stable, ce qui constitue un atout plutôt qu'une menace pour notre pays. Cette répartition ne pose aucun problème de souveraineté, puisqu'elle nous permet de minimiser les taux d'intérêt en renforçant la concurrence et en éloignant le risque de refinancement. Rappelons que les obligations françaises à dix ans ont été souscrites en moyenne à + 0,11 % en 2019 et à – 0,14 % en 2020. Lors des dernières émissions, les taux sont restés faiblement négatifs mais négatifs.
La détention de la dette française est, je viens de le dire, relativement stable. Seule la mise en oeuvre de la politique monétaire de la BCE par la Banque de France conduit à déformer cette tendance, mais il ne faut pas s'y tromper : les investisseurs étrangers…