Madame la secrétaire d'État chargée de la jeunesse et de l'engagement, 1,3 million d'associations, présentes sur l'ensemble du territoire national, occupent une place essentielle dans le quotidien des Français. Ainsi, dès la fin de l'année 2018, une feuille de route « Vie associative » était présentée par le Gouvernement afin de prendre une série de quinze mesures visant à favoriser le développement de la vie associative. Celles-ci ont prouvé à quel point le Gouvernement se trouvait aux côtés des associations et combien l'État leur était reconnaissant de leur contribution à l'intérêt général.
Il me semble aujourd'hui opportun de faire un nouveau point d'étape sur l'avancée des mesures prises depuis un an. Les confinements successifs ont privé le monde associatif de recettes essentielles à leur équilibre. Selon l'enquête du Mouvement associatif, en septembre dernier, 4 000 associations employeuses sont menacées de disparaître et près de 30 000 associations risquent le dépôt de bilan.
Nous pouvons évidemment saluer les différents dispositifs instaurés par l'État français depuis le début de la crise sanitaire pour sauvegarder le tissu associatif français. Le FDVA, fonds pour le développement de la vie associative, est un outil majeur pour lui venir en aide pendant la crise et maintenir ainsi les différents projets innovants. C'est particulièrement vrai pour les petites et les moyennes associations qui font la fierté de mon département, la Haute-Saône.
Les crédits du FDVA non utilisés par manque de projets pourront-ils être conservés au niveau départemental pour l'année prochaine ? Par ailleurs, pouvez-vous retracer l'action menée par le Gouvernement depuis le début de l'année 2020 en faveur des associations ? Êtes-vous en mesure de rassurer les millions d'adhérents et de bénévoles sur les engagements de l'État en faveur du monde associatif pour les mois à venir ?