Je souhaite remercier vivement l'ensemble des bénévoles et des responsables associatifs de notre pays, qui s'engagent au bénéfice du plus grand nombre avec un sens de l'abnégation et du dévouement qu'il convient de saluer.
Nous le savons tous, la crise démontre un besoin de relations sociales, d'engagement, de participation. Nombre de nos concitoyens se retrouvent seuls et je pense que nous sortirons de la crise beaucoup plus forts, justement parce que nous aurons redécouvert l'importance des relations humaines. J'estime également que le tissu associatif se trouvera revivifié, du moins j'en formule l'espoir. Nous voyons partout combien l'engagement est important, notamment pour rompre les grandes solitudes.
Quand on interroge les responsables associatifs, tous nous disent combien mener leur action est complexe. Il est de plus en plus difficile d'obtenir des subventions. Il existe presque autant de formulaires que d'organisations. Pour avoir organisé il y a maintenant deux ans une rencontre avec près de 200 associations du département dont je suis élu, je puis vous assurer que tous les participants m'ont fait part de cette complexité.
C'est pourquoi je souhaite évoquer le FDVA, qui a succédé à la réserve parlementaire. Madame la secrétaire d'État, personne ne comprend pourquoi ces fonds ont été retirés aux parlementaires alors que nous en faisions bon usage et, surtout, pourquoi ils n'ont pas été directement alloués aux collectivités territoriales. C'eût été beaucoup plus simple que de créer un nouvel organisme dépendant de l'État, lequel représente une complexité supplémentaire.