En revanche, lorsque le ministère des solidarités et de la santé fait face à une crise majeure, il éprouve le besoin d'être soutenu de tous côtés par des cabinets de conseil.
En 2010, la Cour des comptes a publié un rapport sur l'utilisation des fonds mobilisés pour la lutte contre la pandémie grippale A(H1N1) : à aucun moment, elle n'y mentionne le recours à des cabinets de conseil. Dix ans plus tard, sept cabinets sont sollicités à vingt-huit reprises en onze mois. L'État a baissé la garde et s'est désarmé en matière sanitaire. Ce désarmement doit tous nous préoccuper ; nous devons en tirer les enseignements.