Des millions d'injections déjà réalisées ont affiné nos connaissances sur ces vaccins. Leur pouvoir de protection est bien meilleur que ce que l'on anticipait en 2020, notamment chez les personnes âgées. Leur efficacité à empêcher la transmission est de plus en plus plausible. Quelques contre-indications ont été détectées, en particulier pour AstraZeneca, avec quelques cas graves – de l'ordre d'un par million de vaccinations sur des patients jeunes. Non seulement la balance entre les bénéfices et les risques demeure très favorable mais techniquement, les problèmes rencontrés sont résolus par la modulation des publics cibles.
Au-delà de la complexité et parfois de la grande confusion de la logistique et des registres, la vaccination est montée en puissance et a connu une adaptation pragmatique aux réalités locales, avec la création de vaccinodromes par exemple. Mais c'est dans la communication et le contact avec les citoyens que les pires difficultés ont surgi.