Intervention de Valérie Six

Séance en hémicycle du mercredi 24 mars 2021 à 15h00
Évaluation des politiques publiques de santé environnementale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six, UDI-I :

Au mois de septembre 2019, le Gouvernement présentait officiellement la deuxième phase de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens 2019-2022. Troubles hormonaux, malformations congénitales, cancer, endométriose et même trouble de l'immunité : les perturbateurs endocriniens agissent sur les fonctions hormonales de l'organisme et nécessitent un suivi sur le long terme. Cette stratégie vise donc à réduire l'exposition de la population à ces substances et la contamination de l'environnement par des actions de recherche, d'expertise, d'information du public et de formation des professionnels. Je me permets de rappeler l'action du président de notre groupe, Jean-Christophe Lagarde, en faveur de l'interdiction des perturbateurs endocriniens, car il a été à l'initiative de l'interdiction du bisphénol A dans les biberons dès 2010, puis dans les contenants en 2011.

La France apparaît comme un leader européen dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens, et vous n'ignorez pas, bien sûr, que c'est elle qui présidera le Conseil de l'Union européenne au premier semestre 2022. Ce sera l'occasion pour notre pays de défendre ce sujet et, plus globalement, celui de la santé environnementale au plan européen, car c'est bien d'une prise de conscience au plan européen dont nous avons besoin puisqu'il s'agit de troubles hormonaux, de malformations congénitales, de cancers, d'endométriose et de troubles de l'immunité. Ainsi, monsieur le secrétaire d'État, dans la continuité de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, que compte mettre en oeuvre le Gouvernement pour susciter une prise de conscience européenne sur ce sujet de santé publique ?

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