Tout d'abord, d'un point de vue général, vous pointez l'absence de volonté politique en faveur de la mise en place d'une réelle politique publique de santé environnementale. Sans grande surprise, je ne partage pas votre analyse. Les travaux menés depuis 2017 et, plus récemment encore, dans le cadre de la commission d'enquête – en dépit des conditions difficiles que vous évoquiez liées à la crise – , témoignent d'une prise de conscience collective concernant l'importance de ces sujets, et d'une dynamique qui désormais ne s'arrêtera plus. Le Gouvernement y prendra évidemment toute sa part.
Concernant plus spécifiquement la question de la dengue, j'étais à La Réunion en octobre dernier ; j'avais d'ailleurs eu l'occasion de vous rencontrer. Même si ce n'était pas l'objet central de mon déplacement, j'ai pu discuter avec les autorités locales, le préfet et l'agence régionale de santé de la question de la dengue. J'ai pu en saisir toute l'importance, de même que les traumatismes qu'elle a laissés dans la population.
Je vous propose de discuter plus concrètement et plus précisément, en dehors de l'hémicycle, des sujets très précis que vous avez évoqués. J'ai bien conscience de leur importance, d'autant que vous avez rappelé les interactions qui peuvent exister entre la dengue et la covid-19. Il s'agit d'un aspect que nous avons bien en tête au ministère des solidarités et de la santé.