Le ministère des solidarités et de la santé est très attentif aux conséquences sanitaires de l'exposition aux ondes électromagnétiques, compte tenu de l'évolution permanente des technologies de communication, notamment du déploiement de la 5G qui a fait l'objet de débats. Le ministère saisit régulièrement, depuis plusieurs années, l'ANSES, afin qu'elle expertise les dernières connaissances scientifiques aux niveaux français, européen et international. À ce jour, et au regard des connaissances disponibles, il n'existe pas d'effets avérés à court terme en dessous des valeurs limites d'exposition recommandées par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants.
Les connaissances disponibles ne mettent pas en évidence d'effets de long terme, cancérogènes ou non, y compris chez les enfants. Les recherches doivent se poursuivre et, à ce titre, l'ANSES a été saisie en 2019 par les ministères chargés de la santé, de l'écologie et de l'économie sur l'évaluation des effets sanitaires liés au déploiement de la 5G. Elle rendra prochainement son avis sur ce sujet. Dans le cadre du plan national santé environnement 4, nos efforts – en particulier financiers – vont se poursuivre pour mieux surveiller et pour mieux réduire les expositions, grâce à l'Agence nationale des fréquences, ainsi que pour informer tous les publics – les citoyens, les élus, dont vous faites partie, ainsi que les professionnels.