Avec 16 millions de personnes concernées, le bénévolat au sein d'associations représente la première forme d'engagement des Français. Dès le premier jour de la crise sanitaire, les associations se sont mobilisées et chacun sur son territoire a pu être témoin de la formidable solidarité qui s'est exprimée. On sait également, et cela a été dit sur tous les bancs de notre assemblée, que les seniors jouent un rôle très important dans ce secteur. En effet, 36 % des plus de 65 ans sont bénévoles dans une association, alors que l'engagement représente 24,6 % en population générale. Ils font ainsi bénéficier les autres de l'expérience qu'ils ont accumulée et d'une grande disponibilité. Se sentir utile et faire quelque chose pour autrui est un moteur pour ces personnes, qui s'impliquent souvent aussi dans d'autres secteurs que celui de la cohésion sociale. Toutefois, face à la pandémie actuelle, les seniors se sont mis en retrait de leurs activités associatives par sécurité, par souci de leur santé ; depuis, les bras manquent, car la demande augmente avec la crise économique. Je rappelle donc ici qu'il est nécessaire d'accélérer la vaccination.
Par ailleurs, le rapport de notre collègue Audrey Dufeu intitulé « Réussir la transition démographique et lutter contre l'âgisme » formulait des propositions très intéressantes pour reconnaître la place des aînés dans la société. Y étaient notamment proposées la création d'un certificat républicain de reconnaissance de l'engagement, la constitution d'une réserve de compétences seniors auprès des communes et une attestation de compétences retraçant le parcours professionnel qui serait remise par l'employeur à son salarié futur retraité pour accompagner sa transition de la vie active à la retraite.
Pouvez-vous donc nous indiquer de quelle manière le Gouvernement entend concrétiser ces propositions et soutenir l'engagement tout au long de la vie ?