J'ai évidemment pris connaissance des travaux de Mme la députée Audrey Dufeu, sur les moyens de créer du lien et, surtout, de renforcer le lien intergénérationnel, avec l'objectif de lutter contre l'âgisme. L'une des premières pierres que nous avons posées a été le déploiement, avec ma collègue Brigitte Bourguignon, d'une mission « Service civique solidarité seniors », qui fait vivre ce lien intergénérationnel et lutte, de fait, contre l'âgisme. Ces 10 000 missions de service civique suscitent un vrai engouement au sein de notre jeunesse, et c'est là une étape nécessaire.
À cela s'ajoute le déploiement du certificat de compétences, qui reconnaît le bénévolat. Nous travaillons en outre avec certaines entreprises pour l'engagement des cadres, comme je viens de le dire à propos du tutorat et du mentorat.
En outre, cet élan, cet écosystème vertueux est nécessaire, car chacun a sa pierre à apporter. La reconnaissance de l'engagement doit être accompagnée à chaque âge, des plus jeunes aux jeunes retraités, dont la crise a montré l'importance dans nos structures associatives. Il ne faut pas que des barrières se créent et, dès le plus jeune âge, on doit mobiliser cette énergie qui soutient le développement des structures associatives. C'est la raison pour laquelle, dans le cadre du service national universel, des jeunes âgés de 15 à 17 ans entrent dans des structures associatives d'abord pour un engagement de quinze jours, soit quatre-vingt-quatre heures, où ils goûtent à l'engagement, ce qui permet de créer cet élan nécessaire à la nation engagée que nous appelons de nos voeux.