Malgré la crise sanitaire, les associations ont tenu bon. Elles étaient en première ligne, notamment dans l'accompagnement des plus fragiles et des plus démunis. Cependant, celles qui relèvent de l'économie sociale et solidaire n'ont pas accès aux dispositifs de soutien économique, contrairement à la définition qu'en donne la Commission européenne, qui les intègre. Comptez-vous y remédier et, si oui, comment ?
Sur le plan culturel, des artistes occupent depuis une dizaine de jours la Fabrik, le centre dramatique national de l'océan Indien à La Réunion, réclamant la réouverture des salles de spectacles. Que répondez-vous à cette demande ?
Autre question très sensible : au début de la semaine dernière, par la voix de Florence, Cécile, Gabrielle, Océane, Anaïs et Myriam, des élèves des classes préparatoires de Saint-Pierre pour la sélection menant aux études et aux métiers d'auxiliaire de puériculture et d'aide-soignante, m'ont soumis un projet relatif aux soins liés au don d'organes. En effet, dans ce département, deux greffes seulement sont possibles : celles de la cornée et des reins. Pour les autres, il faut se rendre dans l'hexagone, avec les contraintes et les coûts importants que cela engendre. La maladie ne prévient pas et, quand elle est là, il faut agir – et, souvent, il faut agir vite et bien. Si beaucoup est fait par les institutions, des difficultés demeurent non résolues, notamment pour ce qui concerne l'accompagnement des familles et des malades, les démarches administratives et le suivi lorsqu'on arrive en métropole, l'hébergement, les déplacements et la restauration. Vous avez très bien compris que les difficultés étaient amplifiées par la crise.
Madame la secrétaire d'État chargée de l'économie sociale, solidaire et responsable, le Gouvernement est-il prêt à agir dans ce domaine et êtes-vous disposée à accompagner plus en profondeur le monde associatif, notamment l'association Ptit Coeur, qui oeuvre dans ce domaine ?