Comme mes collègues, je me réjouis de la discussion de ce texte, qui s'attaque à un véritable enjeu de santé publique. Si la question des jeunes majeurs peut se poser, n'oublions pas que le produit est utilisé tant par les professionnels que par les particuliers, ceux-ci pouvant être tout aussi responsables que ceux-là. Le sous-amendement propose de fixer à 2 kilogrammes, au lieu de 0,8 kilogramme, la quantité maximale de protoxyde d'azote autorisée pour la vente aux particuliers. Le contrôle de l'achat par des mineurs est complexe, mais s'il faut absolument interdire la vente du produit aux mineurs, le problème des jeunes majeurs n'est pas résolu.