Monsieur Bernalicis, la proposition de loi tend à défendre – et non à réprimer – les consommateurs, particulièrement les jeunes. En ce qui concerne l'usage médical, je rappelle que le MEOPA – mélange équimolaire d'oxygène et de protoxyde d'azote – figure sur la liste I, qui regroupe des médicaments stupéfiants devant être rangés dans des armoires ou des locaux fermant à clé. On ne peut donc pas s'en procurer aussi facilement que du protoxyde d'azote, dont on trouve des cartouches dans les supermarchés.