Il tend à inscrire dans la proposition de loi l'interdiction de l'utilisation détournée du protoxyde d'azote sur la voie publique. Comme l'a souligné ma collègue Brigitte Liso, il s'agit d'une mesure de santé publique visant à mieux contrôler et à sanctionner la consommation de ce gaz hilarant, dont les effets neurologiques et neuromusculaires peuvent s'avérer particulièrement graves. L'ANSES a recensé, entre 2017 et 2019, soixante-six intoxications à ce gaz, principalement chez des jeunes âgés entre 20 et 25 ans.
Plusieurs élus confrontés à ce phénomène dans leur commune ont d'ores et déjà pris des arrêtés municipaux interdisant l'utilisation de ces petites cartouches métalliques. C'est vrai que, lorsque l'on retrouve, les lendemains de fête, toutes ces cartouches dans la rue, on envoie un très mauvais message à nos jeunes et à nos enfants.