Tant mieux, monsieur le secrétaire d'État, que nous soyons parvenus à un accord, mais, en l'occurrence, c'est vous qui avez changé d'avis et pas moi. Je m'adresse ici au Gouvernement dans son ensemble étant donné que c'était l'une de vos collègues qui était au banc lorsque j'ai fait inscrire la question du protoxyde d'azote à l'ordre du jour d'une semaine de contrôle. J'avais alors affirmé qu'il importait de légiférer sur la question. Il aura donc fallu l'habileté des sénateurs – j'étais moi-même en contact avec Valérie Létard – , qui ont réussi à élaborer leur propre texte et à le voter à l'unanimité.
Je le répète, tant mieux si vous avez désormais conscience qu'il s'agit d'un enjeu majeur et national – et non spécifique au Nord – et qu'il convient de donner à la MILDECA les moyens suffisants pour agir concrètement, au service des communes. Ce n'est que l'année dernière, par exemple, que l'ARS – Agence régionale de santé – des Hauts-de-France a obtenu une subvention extraordinaire et urgente de 200 000 euros pour réaliser des campagnes de sensibilisation, alors que, dans le département du Nord, la question du protoxyde d'azote avait été soulevée bien avant que je ne le fasse dès 2017.
Je suis donc très content que nous en arrivions là aujourd'hui et je tenais à vous le dire directement puisque, jusqu'à preuve du contraire, c'est vous qui êtes membre du Gouvernement.