Prétendre que nous portons atteinte à la liberté de manifester, c'est soupçonner les préfets de prendre des décisions liberticides. Si nous ne sommes pas capables de faire confiance aux forces de l'ordre et aux préfets, dont les décisions sont susceptibles de recours et d'appréciation par des magistrats, c'est que nous n'avons plus confiance en rien et que nous n'avons rien à faire ici.